Les Besoins

Ils sont la base de l’approche de Marshall Rosenberg.

Il les définissait comme des manifestations de la vie.

Ils sont :

universels (communs à tous les êtres humains)

énergie vitale qui nous mobilise pour agir dans le sens qui va nous faire croître

indépendants de tout contexte. Notamment, ils ne sont attachés ni à la personne, ni à un objet, ni à une action, ni à une situation particulière

« Un besoin n’est jamais quelque chose que l’on peut faire, ni quelque chose que l’on peut prendre ou toucher ». Mais on peut identifier la satisfaction ou non de ses besoins par une sensation physique.

Si un besoin est nourri cela provoque chez nous une émotion positive et à l’inverse si un besoin n’est pas satisfait cela induit une émotion négative.

D’où notre quête vitale de les contenter pour se sentir heureux !

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Besoin ou stratégie ?

En CNV (Communication NonViolente), on distingue besoin et stratégie.

Une stratégie est une des manières de nourrir, d’assouvir celui-ci. Pour un même besoin, nous pouvons trouver une multitude de stratégies. 

Marshall Rosenberg appelle « stratégies » les actions que l’on peut mettre en œuvre pour les satisfaire.

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Liste des besoins

Marshall classifiait les besoins fondamentaux qui nous animent en 7 catégories :

Autonomie

Célébration

Intégrité

Interdépendance

Besoins physiologiques

Jeu

Communion d’esprit

Mais il existe bien d’autres classifications

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Petit exercice

Je vous propose aujourd’hui un exercice que je fais souvent avec mes clients en coaching ou bilan de compétences.

  • Réfléchissez à 3 de vos besoins fondamentaux
  • Et trouvez pour chacun toutes les stratégies possibles, sans vous brider, sans les passer au filtre de la faisabilité.

Pour ceux qui sont à l’aise avec cette pratique, je vous invite à le faire sous forme de carte mentale. Cela développera votre créativité.

L’idée est d’ouvrir le champs des possibles face à une situation que l’on perçoit comme une impasse.

Cette liste de stratégies sera votre « boite à outils », à chaque fois que vous sentirez que ces besoins ne sont pas satisfaits.z

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Un exemple

Une attente que l’ont nomme souvent besoin : l’argent.
 
La plupart des personnes vous diront : « j’ai besoin d’argent ».
Si on associe l’argent à un besoin et non une stratégie, dès qu’on en manque on est insatisfait. Normal !
 
Maintenant voyons cela sous l’angle de la CNV.
 
Nous allons chercher quel est le besoin profond derrière cette expression « j’ai besoin d’argent ».
Si on se réfère à la définition de Marshall, on peut s’interroger sur plusieurs hypothèses :
– besoin de sécurité, d’être à l’abri, d’avoir un toit sur la tête, de quoi manger,…
– besoin de stabilité : savoir où on sera le lendemain, …
– besoin de liberté, celle de choisir ses rêves : pouvoir se projeter sur un achat, un voyage, un logement, une réalisation qui a de l’importance pour nous, …
– besoin de liberté, celle de choisir son plan d’action : choisir la manière dont on veut réaliser ses rêves, la marque de l’objet, la fréquence d’achat, la destination du voyage, la taille de la maison, …
– besoin de célébrer : faire la fête quand on le souhaite, organiser des moments avec nos amis, les inviter, …
– besoin de contribuer : aider financièrement nos proches, investir de l’argent dans une cause, …
– besoin de soutien : on ne sait pas bricoler et on veut pouvoir payer un artisan, ou  on ne va pas bien et on veut pouvoir se payer des séances chez le psy …

Une fois que le besoin profond a été identifié, on peut alors aller chercher d’autres stratégies que l’argent.

Par exemple, imaginons que le besoin profond soit le besoin de contribuer au bonheur de mes enfants : plutôt que de leur acheter tel jouet ou de les emmener dans le plus grand parc d’attraction, si je n’ai pas beaucoup d’argent à ce moment-là, je peux réfléchir à comment leur donner du temps de qualité, créer un moment qui leur plaise.

La stratégie n’est alors plus l’argent, mais le dialogue, se donner du temps, organiser des moments conviviaux et riches en émotions.

L’idée de cet exercice n’est pas de renoncer à l’argent, de dire qu’il ne sert à rien, mais plutôt de réfléchir à comment je peux répondre à mon besoin profond de multiples manières.

Ainsi j’ouvre le champs des possibles, je suis actrice de ma vie et pas quelqu’un qui subit les aléas de la vie.

J’en parle en connaissance de cause, ce travail est de tous les instants pour moi, comme pour tout le monde.

Cet exemple que je vous donne sur l’argent a été un moyen pour moi d’être plus apaisée par rapport à l’argent. Et l’exemple de résolution : un exemple de ma vie de famille.

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